Un
métier casse-cou!
Le cascadeur travaille
avec un réalisateur d'un film et il y a l’acteur qu’il est chargé de le
doubler. Selon les besoins du film, il peut aussi participer à des scènes de
groupes en tant que figurant ou personnage secondaire. Le cascadeur conçoit ,
met au point, et exécute des scènes d’action violentes ou dangereuses comme par
exemple : accidents, incendies, chutes, poursuites à grande vitesse, bagarres.
Vêtu et coiffé comme le personnage qu’il double pour faire illusion à l’écran,
il “vit” à sa place toutes ces situations périlleuses. Chaque cascade est
minutieusement analysée, découpée, mesurée et chronométrée à la seconde près
par le cascadeur et son équipe. Tous les gestes sont prévus, puis assemblés en
séquences. Le cascadeur prépare et installe les équipements indispensables. Il
s’assure de la qualité du matériel utilisé et de la sécurité du dispositif. Il
prévoit les mesures d’urgence à prendre immédiatement en cas de problème. Quelles
que soient les précautions prises, ce métier reste dangereux et exige des
aptitudes physiques et psychiques. C'est pourquoi il est presque toujours
réservé à un athlète ou à un professionnel d’un domaine précis (plongée,
pilotage, combat, acrobatie, équitation, escrime ), âgé en général de moins de
45 ans. Les horaires de travail sont irréguliers, en fonction des exigences du
tournage et, parfois, de la météo. Comme le cascadeur travaille principalement pour le
cinéma, la télévision ou la publicité, mais aussi pour certains parcs de
loisirs ou pour des spectacles historiques, il a presque toujours un statut
d’intermittent du spectacle. Le cascadeur a le sens de l’observation. Il a
conscience du danger et respecte rigoureusement les consignes de sécurité.
Surtout, il doit savoir rester dans l’ombre de la vedette qu’il double.

Salaires
En tant qu’intermittent, un cascadeur est payé au cachet. Ses revenus varient beaucoup en fonction de la prestation, du lieu de travail, de la durée. Son salaire joue entre les 600 et 700 euros. Donc aux alentours de 1,039.92$
Études/formation
Il n’existe pas de formation ni de diplôme pour devenir cascadeur. La formation “sur le tas” reste donc la plus courante. Néanmoins, un cascadeur peut avoir été formé dans une école du cirque, par exemple, et être titulaire d’un diplôme des métiers des arts du cirque : trapèze, acrobate, funambule.
Les formations en rapport direct avec la spécialité du cascadeur sont les plus recommandées : réparation auto, pilotage, techniques pyrotechniques, travail du bois et des métaux.
Établissements privés
Enfin, même si sa vocation est de rester dans l’ombre d’un acteur connu, avoir suivi des cours d’art dramatique peut être également un bon atout pour devenir cascadeur.